On trouve beaucoup d’interprétation statistique de la progression de la pandémie. Macron avait parlé de ralentir la progression de l’épidémie, faudrait plutôt l’arrêter. On parle d’aplatir la courbe, mais encore faudrait-il déjà qu’elle monte moins vite.

Combat de chiffre

Pour ce faire, j’ai préféré un autre indicateur, le pourcentage de croissance :

  • si le chiffre monte, la mortalité augmente de jour en jour
  • si le chiffre baisse, la mortalité diminue
  • si c’est à zéro, tout juste stable
  • si on est en dessous de zéro, c´est gagné !
  • Mais attention au rebond

Cet indicateur me paraît plus pertinent que juste “empiler les morts” même avec une échelle logarithmique : il me parait difficile d’évaluer si une courbe infléchie, alors que monter, descendre, stable … plus clair, non ?

Mais je ne suis pas statisticien ni épidémiologiste, juste informaticien accoutumé à ces petits chefs qui veulent leur indicateur. Autant sortir le bon.

Comment sont faits les calculs ?

À partir des données open data que politologue a agrégé, je refais un calcul.

  • Ce qu’il met à dispo est le nombre de morts cumulé
  • Il faut commencer par faire la différence entre la veille et aujourd’hui
  • Puis calcul le pourcentage d’accroissement

## Une manière de représenter les calculs

d1 = aujourd’hui

d2 = hier

d3 = avant-hier

d4 = la veille de l’épidémie

Date Déces du jour Taux
d1 m1+m2+m3 ( m1 - m2 ) / m2
d2 m2+m3 ( m2 - m3 ) / m3
d3 m3 NA
d4 0 NA

Mise en application

Je vous invite donc à aller voir les résultats évolution de la mortalité.

Conclusion

On a du mal à décider sans mesurer, et encore plus en temps de crise. Voici un bon indicateur pour un décideur.

On voit que les mesures prises ont une efficacité toute relative. Je pensais de prime abords que les mesures prisent étaient inefficaces, mais quand on regarde un pays comme l’Angleterre ou les États-Unis, on voit que ça pourrait être encore pire … mais ce n’est qu’un sophisme de plus.